Journée d’action contre la violence sexuelle faites aux femmes
3e vendredi du mois de septembre
#agressionnondénoncée
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Le Centre D’Main de femmes participe en comité à la préparation de l’activité de sensibilisation de cette journée qui a lieu le troisième vendredi du mois de septembre. Lors de cette journée nationale, les femmes dénoncent et posent des gestes concrets contre la violence sexuelle.
Cette vidéo sur la culture du viol est une synthèse de deux articles sur les cultures enclines au viol et les cultures sans viol : les études interculturelles et le cas de la culture occidentale. En complément, consultez aussi ce petit manuel sur la culture du viol.
Voici une vidéo qui va détruire tous les préjugés à propos de la violence faite aux femmes dans les pays du Moyen-Orient.
Une vidéo qui démontre que la violence faite aux femmes ne se passe pas juste ailleurs dans le monde.
Une vidéo qui vous fera réfléchir et vous forcera à dénoncer les situations de ce genre!
STOP À LA VIOLENCE FAITES AUX FEMMES!
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Agressions sexuelles : les groupes de femmes se félicitent de l’annonce de l’Assemblée nationale
Montréal, le 26 novembre 2014 – La Fédération des femmes du Québec (FFQ), le Regroupement québécois des Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (RQCALACS) et Femmes autochtones du Québec (FAQ) se félicitent de la décision de l’Assemblée nationale d’engager la réflexion sur les causes, les conséquences et les changements à apporter pour prévenir et réagir à la problématique de la violence sexuelle. « L’annonce de la tenue d’un processus de consultation à plusieurs étapes animé par un esprit non partisan pour donner suite à la vague de dévoilements concernant l’ampleur des agressions et du harcèlement sexuels est une bonne réponse au ras le bol des femmes », souligne Alexa Conradi, présidente de la FFQ.
« Alors que les femmes autochtones connaissent un taux de violence nettement plus élevé que celui vécu par les Québécoises, elles ont encore moins confiance dans le système judiciaire que ces dernières », note Viviane Michel, présidente de FAQ. « Lors de la conférence de presse, la ministre Vallée et ses collègues des partis de l’opposition ont affirmé vouloir consulter les femmes autochtones dans le cadre de cette démarche; nous espérons fortement qu’elles donneront suite à cet engagement. Cette consultation doit répondre au besoin de justice réparatrice qu’expriment les femmes», poursuit-elle.
Très peu de femmes portent plainte, pour un ensemble de raisons : le milieu du travail banalise le sexisme ou le harcèlement sexuel, la famille a tendance à protéger l’agresseur, les ami.es ne croient pas toujours celles qui dénoncent; la police n’a pas la confiance des femmes, particulièrement celle des femmes racisées; les femmes en situation de handicap agressées par leur soignant sont dans une position de dépendance, et les femmes réfugiées, qui dénoncent un conjoint, craignent d’être renvoyées dans leur pays. Plusieurs femmes ne veulent simplement pas prendre le risque d’être accusées de ruiner la réputation de l’agresseur.
« Cette consultation doit permettre au gouvernement du Québec d’identifier comment prévenir les agressions et mettre fin à la culture du viol, comment tenir les agresseurs responsables de leurs gestes et lever les obstacles à la dénonciation », affirme Nathalie Duhamel du RQCALACS « D’ailleurs, nous avons déjà des recommandations à soumettre au gouvernement, notamment l’instauration d’un programme d’éducation sexuelle pour les jeunes, l’investissement dans une campagne de sensibilisation grand public sur les agressions sexuelles et l’augmentation du soutien offert aux Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel, qui voient une augmentation des demandes de soutien», ajoute-t-elle.
Les groupes qui travaillent sur la violence envers les femmes souhaitent être consultés dans le choix des villes et du format des forums. Par ailleurs, les regroupements nationaux des groupes de femmes comptent participer à la démarche afin que le Québec s’engage fortement à ce que la violence sexuelle cesse, qu’elle ait lieu dans la rue, à l’école, dans nos milieux de travail ou à l’intérieur de nos maisons.
Source: www.ffq.qc.ca
Une femme sur trois, toujours victime de violence !
Dans la foulée de l’affaire Ghomeshi, des milliers de femmes ont récemment brisé le silence et parlé publiquement des agressions sexuelles qu’elles ont subies. Une commission parlementaire itinérante sur les violences à caractère sexuel est exigée par plusieurs groupes de femmes et citoyen.nes via une pétition.
« En cette année marquant le triste 25e anniversaire de la tuerie sexiste de l’École polytechnique de Montréal, il est aberrant qu’une femme sur trois soit toujours victime de violence et qu’on en soit encore à lutter pour l’égalité et contre la violence envers les femmes », de s’insurger Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec.
Rappelons que les agressions sexuelles sont à considérer dans le continuum des violences envers les femmes. Violence conjugale et familiale, agressions sexuelles (attouchements, inceste, viol, viol collectif, viol en temps de guerre, etc.), harcèlement sexuel et psychologique, mutilations génitales, stérilisation forcée, féminicide, traite des femmes à des fins économiques et sexuelles, exploitation sexuelle, marchandisation et objectification du corps, pornographie : tous ces traitements dégradants sont imposés aux femmes, parce qu’elles sont des femmes.
25 ans après Poly, faut que ça change !
Afin de commémorer, 25 ans plus tard, le souvenir des victimes de la tuerie de Polytechnique en 1989, l’édition 2014 de la Campagne des 12 jours d’action se clôturera lors d’un rassemblement public sur la Place du 6 décembre, samedi le 6 décembre prochain à 14h.
« À cette occasion, nous rappellerons que les violences faites aux femmes sont liées aux inégalités qui se perpétuent entre les femmes et les hommes encore aujourd’hui. Dans ce contexte, les luttes féministes sont indispensables pour transformer notre société, où persiste encore l’impunité face aux violences envers les femmes » termine Alexa Conradi, présidente de la Fédération des femmes du Québec.
Les 12 jours d’action pour l’élimination de la violence envers les femmes
S’inscrivant dans une campagne internationale des 16 jours d’action, les 12 jours d’action se déroulent partout au Québec du 25 novembre, Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, au 6 décembre, Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes.
Source: www.ffq.qc.ca